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Information importante concernant les visites scolaires au musée
En raison du départ de la médiatrice en charge du jeune public et des scolaires, les réservations de parcours sont suspendues jusqu'à nouvel ordre.
Nous sommes malheureusement contraints de déprogrammer la grande majorité des classes qui avaient réservé une/des visite(s) pour l'année scolaire 2022-2023. Notre équipe contactera chacune d'entre elles pour leur proposer, lorsque c'est possible, des visites en autonomie.
Les enseignant.e.s souhaitant venir au musée avec leur classe en autonomie peuvent se manifester en téléphonant à l'accueil : 05 53 69 47 23. Les horaires d'ouverture sont les suivants : du lundi au vendredi (sauf le mardi), 11h-17h / week-ends, 14h-18h.
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Baigneuses à Pierrefonds
HENRI LEBASQUE (Champigné, Maine-et-Loire, 1865-Cannet, Alpes-Maritimes, 1937)
Baigneuses à Pierrefonds (Oise) reprend le thème des femmes au bain. Peintre postimpressionniste, Henri Lebasque réalise ici une étude de la lumière et de ses variations sur l’eau, la végétation et les corps nus des baigneuses, créant un jeu de contrastes avec le sous-bois.
Détails
Artiste | HENRI LEBASQUE (Champigné, Maine-et-Loire, 1865-Cannet, Alpes-Maritimes, 1937) |
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Titre | Baigneuses à Pierrefonds |
Date | 1896 |
Domaine | Peinture |
Technique | Huile sur toile |
Dimensions | H. 0.73 m - L. 0.61 m - |
Numéro d'inventaire | 42 BR |
Sujet / Thème | Paysage, baigneuses, rivière |
Les femmes au bain
Dans le lit de la rivière, deux jeunes femmes nues se baignent. Les cheveux détachés, la première s’adosse à la berge tandis que la seconde se penche en avant, en une arabesque prolongée par la chevelure. Cette baigneuse a fait l’objet d’une esquisse préparatoire : Académie de jeune fille penchée en avant, également conservée au musée des Beaux-Arts d’Agen (inv. 296 BR). La rivière bordée d’arbres, serpente et attire le regard vers le fond du tableau. En un petit virage, elle se soustraie à notre vue et laisse planer un mystère qui attise notre curiosité. Dans Baigneuses à Pierrefonds, le soleil éblouit la rétine et procure cette sensation particulière à la fois trouble et précise qui nappe la scène d’une dimension irréelle et poétique. Sa lumière crépusculaire trace la silhouette des arbres telles des ombres chinoises tandis que les derniers rayons se faufilent entre les feuilles et font miroiter la surface de l’eau en de nombreuses touches colorées et vibrantes.
Capturer l’instant présent
Henri Lebasque propose le tableau Baigneuses à Pierrefonds en 1896, lors de sa première exposition au Salon de la Société des artistes français, créé en 1880. Jusqu’alors, il est surtout connu pour sa peinture classique illustrée dans sa collaboration avec Ferdinand Humbert (1842-1934) pour les fresques du Panthéon à Paris (1888-1894). C’est lors d’une exposition au Salon des Indépendants (créé en 1884) qu’il se lie d’amitié avec Maximilien Luce (1858-1941) et Paul Signac (1863-1935). A cette époque, les Impressionnistes s’emparent du thème des femmes au bain, déjà bien présent dans l’histoire de l’art occidental, pour mettre en lumière l’évanescence de l’instant et la réalité du moment.
Entre postimpressionnisme et fauvisme
Henri Lebasque appartient à la seconde génération des Impressionnistes. On retrouve dans sa peinture l’influence de Georges Seurat (1859-1891) à travers le procédé divisionniste et les tonalités choisies, comme les blancs crémeux, les violets clairs et les verts pâles. A l’image de ses amis Pierre Bonnard (1867-1947), Édouard Vuillard (1868-1940) et Henri Matisse (1869-1954), Lebasque est profondément influencé par la peinture du Sud de la France de son époque. Après 1902, sa rencontre avec Camille Pissarro (1830-1903) et sa découverte de la Côte d’Azur se révèlent déterminantes : elles amènent un infléchissement de sa palette qui se fait ainsi plus colorée, plus lumineuse. Peu à peu, Lebasque semble adopter le style fauviste. Et si ses formes et couleurs sont traitées avec une plus grande subtilité qu’elles ne le sont chez les Fauves, la critique salue l’intimité de ses thèmes et la gaieté qui émane de ses toiles. On peut également rappeler que ce tableau est peint au moment de l’émergence d’un courant pictural dont le nom provient du surnom même que se donnaient les artistes, le mouvement Nabi. Sans pour autant que l’on puisse y rattacher Henri Lebasque.
Provenance
Collection du Dr Louis et de Mme Brocq, Paris, avant 1928 ; legs du Dr Louis Brocq au musée des Beaux-Arts, Agen, 1928
[Oeuvre signée et datée en bas à droite, actuellement en prêt au Musée de Gajac]
Mathilde Descamps Duval
Localisation
2e étage
Dernière mise à jour : 03 août 2022