Information - Horaires d'été
Pour anticiper les fortes chaleurs, le musée (comme tous les services de la Ville d'Agen) adapte ses horaires d'ouverture du lundi 15 juillet au samedi 31 août : nous serons ouverts tous les jours, y compris le mardi, de 9h à 15h.
Une nocturne vous sera exceptionnellement proposée le lundi 22 juillet de 19h à 21h.
Nous vous informons également que le musée fermera quelques jours pendant Les Fêtes d'Agen, du jeudi 29 août au mardi 3 septembre inclus, pour garantir la sécurité des œuvres.
Merci de votre compréhension.
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Yume No Kakera
Redécouvrez Yume No Kakera, fragments d’un rêve, une exposition qui s’est tenue du 9 décembre 2017 au 18 mars 2018 au musée des Beaux-Arts d’Agen (Salle Idrac).
Yume No Kakera
![Yume No Kakera](https://www.musee-agen.fr/fileadmin/_processed_/c/6/csm_2017-18_Yume_No_Kakera_ba99c6f7fc.jpg)
Pour sa troisième exposition dédiée au jeune public, le musée d’Agen a fait appel à la talentueuse artiste Idoia Izumi.
Diplômée en architecture et musique puis dessinatrice pour des bureaux de style entre Barcelone et Paris, Idoia Izumi, installée à Nantes, est aujourd’hui illustratrice et peintre indépendante. Elle a participé à de nombreux projets dans les domaines de l’édition et de l’enfance (Bienvenue au Japon, collection « Mon Petit Art », aux éditions Milan), la mode, la décoration et le textile. Elle travaille aussi sur ses propres collections et expose régulièrement. Son univers est imprégné d’enfance, de nature, de danse, de musique et d’esthétisme japonais.
L'idée de cette exposition, Yume No Kakera, fragments d’un rêve, était de poursuivre le travail commencé en janvier 2016 avec Yume No Kioku, souvenir d’un rêve. Une invitation à déambuler dans un songe suspendu. A la frontière entre le monde visible et le monde invisible.
A travers un conte visuel racontant l’histoire d’une petite fille qui s’éveille dans le jardin d’un Japon secret, l’artiste a souhaité nous plonger dans un monde imaginaire. Au fil d’un périple réparti en cinq espaces dans l’exposition – la porte, le rêve, le jardin, une danse étrange, la déesse – Izumi a mis sur le chemin de l’enfant toutes sortes de personnages et de créatures spectaculaires et étranges : yokaï, danseurs de butô, sorcières et masques inquiétants. Un monde coloré mêlant poésie et folklore nippon.
Pour ce travail, Idoia Izumi a puisé dans ses rêves des émotions et des sensations enfouies. Elle a reconstitué, à la manière d’un archéologue, des histoires peuplées de personnages fantomatiques. Sous forme de peintures ou de volumes, elle a donné vie à un monde flottant, nébuleux et coloré, parfois fantaisiste, parfois étrange. Questionnant nos origines et notre devenir, l'au-delà et la spiritualité, son imaginaire est fortement nourri par ses voyages au Japon (son mari étant japonais). Un Japon réinventé et onirique synonyme de mystère.
Dialoguant avec les œuvres d’Izumi, des objets et des œuvres provenant du Japon ont été exceptionnellement sortis des réserves du musée afin d’enrichir le monde flottant et coloré de l’artiste.
Dernière mise à jour : 05 octobre 2023